Face aux dégâts causés par le cyclone Garance, on peut se demander : à quoi servent nos impôts ? La réponse se trouve dans l’efficacité remarquable des services publics, en particulier ceux gérés par les mairies.
La capitale de l’Outre-mer, Saint-Denis, se distingue par son organisation et ses décisions rapides. En moins de 48 heures, les routes ont été dégagées et les camions de la mairie n’ont cessé d’évacuer les tas de feuilles et d’arbres tombés, rendant la ville plus propre après le passage du cyclone.
Ce travail colossal est essentiel pour éviter une prolifération de nuisibles, notamment des rats, qui pourraient s’installer parmi les déchets végétaux laissés par la tempête. Grâce à cette mobilisation, les rues retrouvent rapidement un aspect normal, preuve d’un système organisé et efficace face aux catastrophes de grande ampleur.
Toutefois, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme. Gaëlle, une habitante du quartier du Butor, a vu la boue envahir la route après le débordement d’un canal voisin. “Je ne comprends pas comment c’est possible. L’État est responsable !” affirme-t-elle, visiblement en colère.
Ce phénomène est inédit dans ce secteur. Après des vents violents, des trombes de pluie exceptionnelles ont charrié une quantité d’eau inhabituelle, dépassant les capacités du canal situé prés de la rue du Butor. Résultat : une impressionnante coulée de boue qui a inondé certains bureaux situés en rez-de-chaussée ainsi que des parkings. Heureusement, aucun dégât majeur n’a été signalé.
Malgré ces critiques, force est de constater que les services de voirie accomplissent un travail exceptionnel, rapide et efficace. Leur réactivité permet de limiter l’impact de la catastrophe et d’assurer un retour à la normale dans les meilleurs délais.
Un immense merci aux équipes mobilisées qui, une fois de plus, montrent que la solidarité et l’organisation restent les meilleures armes face aux épreuves.
Memento.fr
1 COMMENTAIRE(S)
- Le 02-03-2025 12h29
Il est effectivement important de le souligner. Face au désarroi, à l’impuissance et à la fatalité, nombreux sont ceux qui ayant tout perdu ou presque cèdent à la colère, légitime certainement. Mais nous sommes tous des hommes et des femmes, même les agents municipaux, qui ont pour certains aussi subi les violences de ce phénomène et qui pourtant, sont à pied d’œuvre pour le bien et la sécurité de tous…pendant que nous pansons nos propres plaies. Alors oui bravo.