"Ici, la maladie fait partie de notre quotidien". Assise devant sa maison à l'ombre d'un grand bougainvillier sur l'île de Mangareva, dans l'archipel des Gambier, Monica Paheo, 69 ans, explique que beaucoup de ses proches sont tombés malades après les essais nucléaires de l'armée française en Polynésie. Elle-même a développé un cancer de la thyroïde en 2010. Dix-sept ans plus tard, le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires français, créé à la suite de la loi Morin en 2010, a reconnu le lien entre sa pathologie et le nucléaire...
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