Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a entamé une visite de deux jours à La Réunion le jeudi 6 mars, débutant par une rencontre à la sous-préfecture de Saint-Benoît. Aux côtés du préfet Patrice Latron et du président du Département Cyrille Melchior, plusieurs élus ont participé à cette première séquence dans la commune particulièrement touchée par le passage du cyclone Garance.
Lors de cette réunion, le maire de Saint-Benoît, Patrice Selly, a rappelé l’ampleur des dégâts encore visibles sept jours après le phénomène. "3 500 foyers sont encore privés d’eau et 15 000 abonnés restent sans électricité sur l’ensemble de l’arrondissement", a-t-il précisé. Une présentation de la situation post-cyclonique a ensuite eu lieu à l’hôtel de ville, soulignant les difficultés rencontrées par la population.
Les responsables d’EDF et de la Cise ont fait état des efforts engagés pour rétablir les réseaux d’eau, d’électricité et de télécommunication sur l’île. Manuel Valls a poursuivi son déplacement sur le terrain, échangeant avec les forces de sécurité mobilisées, rencontrant des habitants dans les rues de Saint-Benoît, ainsi que des agriculteurs à Bras-Panon. Il s’est également rendu dans un quartier de Saint-Denis où des équipes de la Protection civile et du RSMA sont intervenues pour les opérations de remise en état.
Le ministre a salué le travail accompli et annoncé "l’imminence de la mise en œuvre du dispositif de catastrophe naturelle et de celui d’état de calamité agricole", soulignant la nécessité d’une mobilisation rapide des acteurs publics et économiques pour la reconstruction.
De son côté, Cyrille Melchior a insisté sur la nécessité d’un soutien renforcé de l’État. "Le Département mobilise tous les moyens à sa disposition, mais nous attendons un effort exceptionnel pour remettre sur pied l’économie et l’agriculture, et venir en aide aux Réunionnais, notamment à ceux qui ont tout perdu", a-t-il déclaré.
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