Des résidus issus d'un fongicide, pourtant interdit depuis des années, sont omniprésents dans l'eau potable : c'est la conclusion d'un rapport des autorités sanitaires pointant du doigt la persistance dans l'environnement de traces de pesticides même longtemps après la fin de leur utilisation. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a étudié des prélèvements d'eau dans tous les départements, y compris en Outre-mer, à la recherche notamment de 157 pesticides et de leurs métabolites, c'est-à-dire des composants issus de leur dégradation. "Sur les 157 composés recherchés, 89 ont été quantifiés au moins une fois en eau brute et 77 en eau traitée", indique l'Anses dans un rapport...
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