La commune de Saint-Leu demande officiellement sa réintégration dans le dispositif de reconnaissance de l’état de calamité agricole. Une requête adressée au Préfet de La Réunion et au Ministre des Outre-mer, alors que la commune a été exclue de la liste arrêtée le 28 mars dernier, malgré les lourdes pertes subies par ses agriculteurs.
"Depuis 2024, notre île, y compris Saint-Leu, a été durement frappée par de multiples épisodes climatiques, entre sécheresses et cyclone, affectant la filière agricole." Alors que toutes les autres communes de l'île ont été incluses dans le dispositif par le Comité départemental d’expertise des calamités agricoles, "Saint-Leu se voit malheureusement exclue", une décision qui suscite une "grande incompréhension".
Dans un courrier transmis aux autorités, le maire de Saint-Leu rappelle que "la commune [...] est marquée par une identité agricole propre" et que ses agriculteurs, qu’ils œuvrent dans "les cultures conventionnelles comme la canne à sucre, les bananes ou les cultures biologiques", ont été lourdement impactés. Il souligne également que "le Comité départemental d'expertise des calamités agricoles avait voté, le 13 mars 2025, le principe de calamité agricole sur les 24 communes du département".
Face à ce qu’il qualifie d’"incompréhension", l’élu demande à l’État de "réviser [sa] position, pour intégrer la commune de Saint-Leu dans le dispositif préfectoral", estimant qu’"accompagner [les agriculteurs] dans les évènements climatiques est un impératif essentiel à leur propre survie économique, mais aussi au développement du tissu social du territoire réunionnais".
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