Après plusieurs jours de grève des salariés de l’entreprise Derichebourg, la commune de Saint-Leu entrevoit une sortie de crise. Le mouvement social, entamé lundi dernier, avait entraîné l’interruption de l’alimentation en eau potable dans plusieurs quartiers de la ville, affectant de nombreux foyers dès mardi.
Dès le début du conflit, le maire de Saint-Leu s’était rendu sur place pour rencontrer les grévistes et leur exprimer son soutien. Il avait également adressé un courrier au Territoire de l’Ouest (TO) afin d’obtenir des garanties sur le maintien des emplois. Ce vendredi, après plusieurs échanges entre la Ville, le TO, les représentants du personnel et la CISE, une avancée significative a été obtenue : "un engagement écrit a été obtenu : le personnel sera bien repris".
Face à l’urgence de la situation, et notamment à l’approche d’un week-end prolongé, la municipalité avait sollicité l’ouverture d’une procédure de réquisition auprès des services de l’État pour permettre l’alimentation en eau des foyers les plus durement touchés. En parallèle, elle a déployé toutes ses citernes disponibles pour soulager les habitants, même si ces dispositifs restent limités et n’offrent pas un accès à l’eau potable.
Si la reprise du travail est désormais espérée, la remise en service du réseau ne sera pas immédiate. Plusieurs étapes techniques seront nécessaires, notamment "l’identification d’éventuelles pannes ou casses", la réalisation d’un état des lieux complet et "le re-remplissage des citernes". La Ville remercie les agents mobilisés sur le terrain qui œuvreront pour un retour à la normale "dans les meilleurs délais".
Le maire a rappelé que "l’accès à l’eau est un droit fondamental" et appelé à "la responsabilité de tous" dans ce contexte de contrat d’affermage jugé difficile par l’ensemble des acteurs. La municipalité s’est engagée à rester mobilisée pour garantir un service essentiel aux habitants et éviter que de telles interruptions ne se reproduisent.
memento.fr
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