Embouteillages quotidiens, transports saturés, routes dégradées : à Saint-Denis, les déplacements sont devenus un véritable parcours d’obstacles. Et au-delà de la capitale, cette congestion affecte toute La Réunion, puisque la ville constitue un passage obligé pour des milliers de personnes qui viennent y travailler, étudier, commercer ou se soigner.
Pour La Voix Citoyenne, présidée par Giovanni Payet, la réponse ne peut plus se limiter à la construction de nouvelles infrastructures. Il s’agit de « repenser nos déplacements, pas seulement nos infrastructures », en plaçant les besoins réels des Dionysiennes et des Dionysiens au coeur des décisions.
Les dernières années ont vu émerger plusieurs projets structurants : le téléphérique urbain Papang, inauguré en 2022, relie Bois-de-Nèfles, le Moufia et le Chaudron sur 2,68 kilomètres, tandis que le Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) Baobab, long de 27 kilomètres entre Sainte-Suzanne et Saint-Denis, poursuit son déploiement. Mais pour le collectif, ces initiatives n’ont pas permis de résoudre les problèmes de fond : circulation paralysée, pistes cyclables discontinues, quartiers mal desservis et trottoirs souvent impraticables.
La Voix Citoyenne avance plusieurs pistes d’amélioration :
Pour Giovanni Payet, la mobilité est aussi une question de qualité de vie, d’équité et de cohésion sociale. « Les Dionysiennes et les Dionysiens n’attendent pas des promesses d’avenir, mais des solutions efficaces, concrètes et vécues pour aujourd’hui », souligne-t-il.
Le collectif s’appuie sur une enquête publique ayant recueilli plus de 650 réponses pour hiérarchiser les priorités exprimées par les habitants. Son approche se veut pragmatique : repenser les mobilités pour mieux circuler, mieux respirer et mieux vivre ensemble à Saint-Denis — et dans toute La Réunion.
memento.fr


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