Pour accéder à ses 12 m2, Martina doit traverser un terrain vague jonché de verre pilé et se glisser derrière un paravent en osier, au rez-de-chaussée d'un immeuble abandonné. La demandeuse d'asile de 47 ans vit ici, après la destruction en septembre de "La Matine", un bidonville de Cayenne. Comme "200" autres compagnons d'infortune, dont des enfants et des nourrissons, évacués par la préfecture de Guyane qui entend accélérer ce type d'opérations, Martina, originaire de République Dominicaine, s'est installée dans le bâtiment en désespoir de cause...
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