A Mayotte, département de l'océan Indien où près de 95% de la population est de confession musulmane, l'arrivée du coronavirus depuis un an a bousculé les pratiques funéraires et surtout les familles qui vivent douloureusement l'obligation d'utiliser des cercueils au lieu d'enterrer les morts uniquement dans un linceul. "C'est très pesant, déjà financièrement et, au niveau émotionnel comme on est musulman, de voir son proche enterré dans un cercueil", raconte Mélodie Manrouf, gérante de la société Transport de corps mahorais et elle-même musulmane pratiquante. Et cela implique une lourde logistique pour les trois sociétés de pompes funèbres de l'île, qui n'a pas de production propre de cercueils...
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