D'après un communiqué reçu par Le Mémento, Génération Écologie Réunion propose l'introduction de la culture du chanvre non psychotrope comme une alternative durable à la canne à sucre sur l'île de La Réunion. Historiquement dominée par la culture de la canne, l'économie agricole de l'île est confrontée à de nouveaux défis, tels que la baisse des prix mondiaux du sucre, la concurrence internationale, et les impacts environnementaux de l'agriculture intensive.
Le communiqué souligne que la culture du chanvre non psychotrope, également connu sous le nom de chanvre industriel, pourrait représenter une solution viable pour diversifier l'économie agricole de l'île. Cette plante, qui nécessite peu d'intrants chimiques et d'eau, pourrait améliorer la qualité des sols et offrir une large gamme de produits transformables, tels que des textiles, des matériaux de construction, des cosmétiques, et des compléments alimentaires.
Selon Génération Écologie, l'introduction du chanvre non psychotrope à La Réunion pourrait également avoir un impact économique significatif, en réduisant la dépendance de l'île vis-à-vis du marché mondial du sucre et en stabilisant les revenus des agriculteurs. Le communiqué met en avant la demande croissante de produits à base de chanvre sur le marché mondial, offrant ainsi des opportunités d'exportation intéressantes pour La Réunion.
Cependant, le communiqué avertit que cette transition n'est pas sans défis. Il souligne la nécessité de sensibiliser la population locale à la distinction entre le chanvre industriel et les variétés psychotropes, ainsi que de surmonter les obstacles législatifs et réglementaires. Génération Écologie appelle à un soutien technique et financier pour les agriculteurs, ainsi qu'à des investissements en infrastructures pour transformer cette nouvelle culture.
Pour Génération Écologie, la culture du chanvre non psychotrope à La Réunion représente une perspective d'avenir prometteuse. Le communiqué insiste sur l'importance de développer des partenariats entre les pouvoirs publics, les institutions de recherche, les agriculteurs, et le secteur privé pour réussir cette transition. Avec une stratégie bien pensée et un engagement collectif, le chanvre pourrait devenir un pilier de l'économie réunionnaise, tout en contribuant à la préservation de l'environnement et à l'amélioration des conditions de vie des agriculteurs.
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