Plusieurs leaders de la grande mobilisation sociale du printemps 2017 en Guyane, qui avait paralysé le territoire pendant plusieurs semaines, se sont lancés dans la campagne des municipales, en marge des partis existants, pour renouveler la vie politique et avoir "plus de légitimité". "Les mouvements sociaux ont mis en évidence 30 ans d'inefficacité des politiques. Pourquoi les rejoindre ? S'ils avaient fait (le nécessaire), on n'aurait pas eu à le faire nous-même", lance Mikaël Mancée, qui a fait partie des "500 frères contre la délinquance", ce groupe d'hommes encagoulés qui avait soulevé la contestation populaire, réclamant la fermeture des frontières, plus de moyens contre l'insécurité, et un "rattrapage" économique et social par rapport à la métropole...
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