"Touche pas à nos rizières". Le ton est ferme, à la mesure de la détermination des habitants du village d'Ambohitrimanjaka. Non, ils ne quitteront pas leurs rizières pour faire un peu de place à la capitale malgache Antananarivo qui étouffe. Ce jour-là, ils sont des centaines à jouer des épaules devant une escouade de policiers et de gendarmes pour le répéter haut et fort, à grands renforts de banderoles. "On n'échangera pas nos terres contre de l'argent, on n'acceptera pas non plus de déménager parce que la rizière a fait vivre nos ancêtres", lâche avec assurance un des manifestants, Jean Désiré Rakotoariamanana, 57 ans...
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