Face à l’accélération de la diffusion du chikungunya, le préfet de La Réunion, Patrice Latron, a activé le niveau 3 du dispositif ORSEC « Arboviroses », signalant une circulation épidémique de faible intensité. Cette décision, prise sur proposition du directeur général de l’ARS, Gérard Cottelon, intervient alors que 192 cas ont été recensés depuis le 23 août 2024, avec une augmentation notable des foyers de contamination.
Au 13 janvier 2025, les communes du sud de l’île sont les plus touchées par le virus. L’Étang-Salé enregistre à elle seule 90 cas, tandis que la proportion de cas isolés est passée de 38 % à 45 %.©Pour contrer la propagation, Patrice Latron et Gérard Cottelon ont réuni les représentants des collectivités locales afin de coordonner des actions renforcées en concertation avec les pouvoirs publics. La mobilisation des acteurs et des citoyens est jugée essentielle pour prévenir une épidémie de grande ampleur.
Plusieurs mesures sont déployées pour lutter contre les moustiques :
Mobilisation des agents de lutte antivectorielle : 120 agents sont actifs, intervenant quotidiennement dans des quartiers concernés par le virus. À ce jour :
Salubrité publique : En partenariat avec les communes et intercommunalités, des opérations de nettoyage, comme l’entretien des espaces publics ou les campagnes « vide fonds de cours », visent à réduire les lieux de prolifération des moustiques.
Le préfet invite les Réunionnais à adopter des gestes de prévention pour limiter la propagation du chikungunya :
Ces efforts combinés visent à limiter l’impact de l’épidémie et à protéger la santé des habitants de l’île.
memento.fr
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