Les indépendantistes sont en passe de prendre la tête du gouvernement collégial de la Nouvelle-Calédonie pour la première fois depuis l'accord de Nouméa de 1998, à la suite du renversement d'alliance d'un parti charnière, avant un troisième référendum sur l'indépendance d'ici 2022. Le 2 février, les cinq membres FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) du gouvernement ont démissionné, ce qui a entraîné de facto la chute de l'exécutif, présidé depuis juin 2019 par le loyaliste Thierry Santa. Ils ont mis en cause "la dynamique institutionnelle en panne, les retards du budget et les difficultés de la collégialité", et surtout le projet de cession de l'usine de nickel du groupe brésilien Vale, "qui fait primer les intérêts des multinationales sans considération des aspirations des populations locales"...
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