Des acteurs de la filière sucrière en Guadeloupe entament de nouvelles négociations sur les tarifs de la tonne de canne à sucre, après plus d'une semaine de tensions devant l'unique usine sucrière de l'île, a indiqué un porte-parole d'un collectif de planteurs. L'Etat et les collectivités ayant accepté la réouverture des négociations, le collectif a levé le blocage de l'usine de Gardel, dernière de la sorte en Guadeloupe dite "continentale", où la campagne sucrière devait démarrer le 5 avril. "Le déblocage (...) était un geste pour nos collègues qui ont commencé à couper leurs cannes", explique Willem Monrose, un des porte-parole du collectif. "On refuse de couper la canne car, nous, les planteurs ne nous y retrouvons pas"...
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