Le constat est clair, il a été largement partagé par tous dans le cadre du point de situation diffusé mardi dernier :
Pour autant, les conséquences hospitalières de cette situation restent maîtrisées pour deux raisons :
De surcroit, l'épidémie a changé d'ampleur, mais aussi de nature avec la diffusion désormais prépondérante du variant Omicron dont le pic de contaminations se manifesterait pleinement dans les 2 à 3 semaines qui viennent.
Jusqu’à présent, ce sont surtout les effets de la dernière vague du variant Delta qui impactent le système de santé. Considérant que le variant Omicron va commencer à produire ses effets potentiels sur les besoins d’hospitalisation, mais qu’il est aujourd’hui estimé moins dangereux que le variant Delta et même que le virus historique, le recours aux lits de réanimation ou de médecine conventionnelle pourrait diminuer.
Dans ce nouveau contexte, sans certitude sur la poursuite de l’aggravation des capacités hospitalières du système de santé, le Préfet a décidé de surseoir à la prise en urgence de nouvelles mesures de freinage.
Dès la semaine prochaine, sur le plan sanitaire :
D'ici une dizaine de jours, c’est donc un potentiel de 113 lits de réanimation qui serait disponible (100 aujourd’hui) ;
Avec le concours de l’Institut Pasteur, l’ARS va établir une projection actualisée de la situation pour les semaines à venir dans une perspective plus favorable que les prévisions initiales, ce qui permettra de conforter ou d’adapter les mesures de freinage à prendre.
Une chose est sûre, la situation nous engage collectivement à agir en coresponsabilité pour se protéger et protéger les autres en respectant strictement toutes les mesures déjà en vigueur.
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