Du 9 au 11 octobre 2024, les pays de la Commission de l’océan Indien, ainsi que le Kenya et Djibouti, ont participé à l’exercice WIOPOLREX, visant à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre la pollution marine. Cet exercice s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints déployés par les sept États du sud de l’océan Indien pour améliorer la sécurité maritime, notamment après des événements marquants tels que le naufrage du pétrolier Wakashio en 2020.
Le scénario de l’exercice WIOPOLREX simulait une collision entre deux pétroliers au large de Mombasa, au Kenya, entraînant une marée noire potentielle. Le 8 octobre, le Kenya a lancé l’alerte en réponse à un message de détresse fictif, signalant une fuite de 30 000 tonnes de carburant. Les pays participants, dont la France, ont réagi en mobilisant, de manière fictive, des moyens anti-pollution pour soutenir le Kenya dans ses efforts de confinement.
Le préfet de La Réunion, en tant que délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, a coordonné la participation française à cet exercice via le commandant de zone maritime. La France a simulé l’envoi d’un avion militaire CASA, transportant des équipements spécialisés (barrages hauturiers, équipements de protection individuelle) et des experts pour aider à contenir la pollution sur les côtes kenyanes. Dans une situation réelle, le BSAOM Champlain aurait été déployé avec des moyens lourds à bord pour renforcer l’intervention.
Cet exercice a démontré la capacité de la France à réagir rapidement et efficacement pour soutenir les autres pays de la région en cas de crise environnementale. D’autres exercices similaires sont prévus pour 2025, avec l’engagement effectif de moyens sur le terrain.
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