Le tribunal administratif de Saint-Denis a rejeté, le 14 mai 2025, la demande de suspension des travaux de la ZAC Renaissance III, déposée par le collectif « Protège nout savane » et cinq requérants. Dans sa décision, le juge a estimé que les conditions du référé-liberté n’étaient pas réunies, aucune atteinte grave et manifeste aux libertés fondamentales ou à l’environnement n’ayant été démontrée.
« Cela confirme que le projet respecte bien l’ensemble des réglementations environnementales en vigueur », indique la SEDRE, aménageur de la zone avec la Ville de Saint-Paul. Toutes les autorisations ont été délivrées et sont devenues définitives. Les travaux peuvent donc se poursuivre normalement.
Lancée en avril 2024, l’opération Renaissance III prévoit, d’ici 2035, la création de 2 000 logements, de nouveaux équipements publics, un parc urbain et des zones d’activités économiques de proximité, sur un périmètre de 90 hectares. Un tiers du site — soit 30 hectares — est dédié à la nature préservée, dont une partie sous protection du Conservatoire du littoral. « Aucun mètre carré de savane protégée ne sera jamais urbanisé », assure la SEDRE.
Le projet est encadré par un cahier des charges rigoureux, incluant des mesures environnementales concrètes : accompagnement par un bureau d’écologues, adaptation du calendrier au cycle biologique des espèces, protection du bois de lait, une plante endémique.
Pour Yannick Payet Fontaine, directeur général de la SEDRE, cette décision de justice « confirme ce que nous avons toujours affirmé : le projet ZAC Renaissance III est légal, légitime et solidement encadré ». Il rappelle que le projet vise à répondre aux besoins en logement, à soutenir l’économie locale et à améliorer le cadre de vie, « tout en respectant le patrimoine naturel ».
La commune de Saint-Paul et la SEDRE réaffirment leur volonté de poursuivre un projet utile, responsable et concerté, dans un esprit de dialogue avec les acteurs du territoire.
memento.fr // TLP
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