La journée de mobilisation du 18 septembre a rassemblé des milliers de Réunionnais et des centaines de milliers de Français dans la rue, répondant à l’appel de l’intersyndicale. Objectif : dénoncer la casse des services publics et réclamer plus de justice sociale et fiscale.
Dans un communiqué, le député de La Réunion Philippe Naillet salue la détermination des manifestants. “Cette mobilisation témoigne d’une immense demande pour un budget enfin à la hauteur des urgences que traverse notre pays”, écrit-il.
L’élu fustige la politique menée depuis huit ans : “Les manifestants incarnent avec force le refus des politiques qui perdurent depuis plus de 8 ans, avec un Président de la République qui s’entête à ignorer l’accroissement historique des inégalités et l’appauvrissement de la population”, selon sa déclaration.
Philippe Naillet dénonce aussi la crise des finances publiques : “La France fait face à une crise de recettes suite aux cadeaux fiscaux des macronistes qui ont creusé de manière vertigineuse la dette publique. On ne peut en aucun cas exiger des classes populaires et des classes moyennes qu’elles paient l’addition”, insiste-t-il.
Pour lui, la situation est particulièrement alarmante dans les Outre-mer : “Les politiques menées continuent de fragiliser notre cohésion sociale, tout particulièrement dans les territoires ultramarins où les indicateurs socio-économiques sont encore plus dégradés que dans l’hexagone”, prévient-il.
À la veille de l’ouverture des discussions budgétaires au Parlement, le député estime que le Premier ministre Sébastien Lecornu n’a plus d’alternative : “Soit écouter la large majorité de la population qui plaide pour instaurer un véritable changement de cap, soit poursuivre la même politique au risque de connaître le même sort que ses prédécesseurs”, conclut Philippe Naillet.
Memento.fr
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