Les Comoriens ont boudé les urnes dimanche pour le premier tour des élections législatives, que le boycottage des partis d'opposition a offertes au camp du président Azali Assoumani. Ouverts avec du retard faute de matériel électoral en place, les bureaux de vote de la capitale de l'archipel, Moroni, ont été peu fréquentés jusqu'à leur fermeture officielle à partir de 16h00. Dans le village de Tsoudjini, un fief de l'opposition au nord de Moroni, seuls 359 des 2.106 électeurs inscrits avaient voté à une heure de la fin des opérations. Les adversaires du chef de l'Etat ont refusé de participer au scrutin faute d'avoir obtenu de son gouvernement les garanties à leurs yeux nécessaires pour qu'il soit "transparent, libre et démocratique", notamment en refusant la participation des Comoriens de l'étranger. La présidentielle disputée en mars 2019 leur a laissé un goût particulièrement amer...
à partir de 3,00€ par mois
pour un accès intégral au site et à nos services
0 COMMENTAIRE(S)