L'Union nationale pour l'indépendance (UNI), l'un des deux courants du FLNKS, a annoncé qu'elle n'irait pas à Paris la semaine prochaine à l'invitation du Premier ministre, jugeant "flou et précipité" ce rendez-vous sur l'avenir politique de la Nouvelle-Calédonie. Ces échanges du 25 mai au 3 juin doivent notamment permettre aux loyalistes et aux indépendantistes de travailler sur les conséquences du oui et du non à l'indépendance, au centre d'un document d'une quarantaine de pages qui a été transmis la semaine dernière par l'Etat. Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, a qualifié de "regrettable" la décision de l'UNI, "partenaire de dialogue historique de l'Etat" mais a précisé que le rendez-vous était maintenu. "L'Etat garde sa main tendue. Cependant, il faut bien qu'on avance, l'accord de Nouméa est entré dans sa dernière phase. Nous discuterons avec ceux qui seront là", a-t-il déclaré...
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