

Après 16 jours de traversée en solitaire, Noémie Catalano a rejoint Saint-François où elle savoure sa première Mini Transat tout en se projetant vers les prochaines étapes de sa carrière. La jeune navigatrice entame un mois d’activités sportives en Guadeloupe, entre navigation, surf et préparation stratégique, avant un retour en métropole dédié à son entrée dans la classe Figaro.
À peine arrivée, Noémie a repris la mer lors d’une régate organisée le jour de la remise des prix, le 15 novembre, au sein de l’équipage féminin de saintoise traditionnelle Ekipaj Gaya, qui a terminé 5eme au général et première équipe féminine. Cette collaboration se poursuivra lors des entraînements à venir de cet équipage 100 % féminin. La navigatrice participera également, les 29 et 30 novembre, au North Swell Festival, une compétition de longboard à Port-Louis pour laquelle elle est coachée par le surfeur professionnel Hypolite Champion.
Classée 22eme de la catégorie « série », Noémie Catalano revient sur l’intensité de cette première transatlantique : « Aujourd’hui je n’ai pas seulement terminé ma première transatlantique en solitaire : je clôture un cycle de trois ans de préparation sportive avec mon petit bateau Kokomo. Avec cette ultime épreuve, j’ai la sensation d’être allée au bout de moi-même et d’avoir puisé dans mes réserves les plus profondes pour arriver jusqu’ici ». Après cette expérience, la Guadeloupe lui offre un cadre propice pour définir sereinement la suite de son parcours.
Dès janvier 2026, elle rejoindra Lorient où l’attend « Ninita », l’ancien Figaro de Charles Caudrelier également utilisé par Basile Bourgnon. Elle y entamera sa formation auprès de Lorient Grand Large, en binôme avec Hugo Cardon, son partenaire d’entraînement depuis trois ans. Leur saison 2026 s’articulera autour du Tour Voile, de Figarmor et du National Figaro, avec en ligne de mire la Transat Paprec 2027, transatlantique en double mixte. Leur ambition est claire : démontrer que la complémentarité peut être un levier de performance. « L’objectif est de montrer que la mixité et la complémentarité peuvent être de véritables leviers de performance : Hugo apporte sa technique et son expérience de régatier, et moi ma maîtrise du large et de la communication », explique-t-elle.
Si la Solitaire du Figaro est évoquée, la skippeuse juge la course 2026 trop précoce dans son cycle d’apprentissage : la priorité est donnée à la prise en main d’un bateau plus puissant et aux courses en double. Parallèlement, elle travaillera à finaliser son budget et à accueillir de nouveaux partenaires pour consolider son projet Figaro. Et de conclure : « Il reste de la place pour rejoindre l’aventure dès le début de l’année 2026 ! »
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