A l'entrée du bidonville de Majicavo, au nord de l'île française de Mayotte dans l'océan Indien, l'un de ceux que les autorités veulent voir rapidement évacués puis démolis, un groupe se forme autour d'une affichette au drapeau de la France, placardée à l'instant par des agents municipaux. "Chaque jour, c'est ci, c'est ça, on nous appelle, la mairie, la gendarmerie", maugrée devant l'affiche qu'elle ne peut pas lire Fatima Youssouf, 55 ans, originaire des Comores, l'archipel africain voisin, d'où viennent la majorité des migrants installés sur l'île...
0 COMMENTAIRE(S)