Avec 400 tonnes de bananes à l'année et des pratiques pas "comme avant", quand "on mettait des produits phytosanitaires et c'était réglé", David Mirre s'inscrit dans le mouvement vertueux promu par la filière des Antilles: moins de pesticides et l'ambition d'acquérir l'étiquette de bananes "durables". Son exploitation à Bouillante, en Côte-sous-le-Vent en Guadeloupe, n'a rien à voir, assure-t-il, avec les us d'avant, quand les anciens arrosaient copieusement les arbres de pesticides en tout genre, dont la chlordécone. Ce produit censé lutter contre le charançon de la banane a provoqué localement une pollution des sols à la rémanence de plusieurs siècles et un taux d'incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde...
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