Un peu moins de 866.000 collégiens passent jeudi et vendredi les épreuves du brevet, pour beaucoup leur premier examen national, même s’il n’est pas nécessaire de l’obtenir pour passer en seconde.
Cette année, 865.881 candidats sont inscrits en France métropolitaine et dans les départements et régions d’Outre-mer, selon l’Éducation nationale. "Le diplôme national du brevet (DNB) est l’un des premiers examens importants de la scolarité de l’élève. Il évalue les connaissances et les compétences acquises à la fin du collège", rappelle un communiqué du ministère. Le DNB est évalué sur 800 points et le diplôme est attribué aux candidats ayant obtenu un total d’au moins 400 points. Il compte une part de contrôle continu et cinq épreuves terminales obligatoires, dont une orale, à la fin de l’année de troisième.
À partir de 2026, la part des épreuves terminales va augmenter à 60 % contre 50 % actuellement. Quelque 718.800 collégiens ont été admis au brevet en 2024, soit un taux de réussite de 85,6 %. Si l’ex-ministre de l’Éducation Gabriel Attal avait souhaité que l’obtention du brevet devienne nécessaire pour passer en seconde, l’actuelle ministre Élisabeth Borne n’a pas poursuivi dans cette voie.
Elle a en revanche décidé le maintien de classes préparatoires à la seconde pour les élèves volontaires, admis en seconde mais qui n’auraient pas obtenu leur brevet. Ces classes ont fait l’objet d’une expérimentation lors de la rentrée scolaire de septembre avec 1.320 élèves, d’après une note de la Depp, la direction des études statistiques du ministère de l’Éducation nationale.
"Ces élèves sont scolarisés dans 100 lycées" dans toute la France, "principalement des lycées polyvalents, plutôt défavorisés socialement" avec 13 élèves par classe en moyenne, précise cette note publiée en mars. Un décret publié au Journal officiel du 28 mars prévoit une reconduction de ce dispositif pour l’année scolaire 2025-2026.
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