Le Département a organisé, mardi 25 novembre, une journée de réflexion consacrée à la parentalité et à la lutte contre les violences. L’événement, placé sous le double signe de la Journée internationale des droits de l’enfant et de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, a rassemblé des professionnels du secteur social, éducatif, judiciaire et sanitaire. Objectif : consolider la coopération entre institutions et améliorer l’accompagnement des familles réunionnaises.
Dès l’ouverture, l’IRTS a mis en avant la nécessité de conjuguer les compétences pour faire émerger des actions concrètes. La matinée a donné lieu à trois tables rondes portant sur les liens entre parentalité et protection de l’enfance, les enjeux juridiques liés à l’autorité parentale et aux procédures judiciaires, ainsi que la prévention et les facteurs de vulnérabilité touchant parents et enfants. Sociologues, magistrats, médecins et spécialistes de la parentalité ont apporté leurs analyses, avant une interprétation du titre « Papa tap pa momon » par Jeannick Arhimann du groupe Kiltir.
L’après-midi a pris la forme d’ateliers participatifs destinés à proposer des pistes opérationnelles autour de trois axes prioritaires : la prévention des violences intrafamiliales, l’accompagnement des parents concernés par des problématiques de santé mentale et le développement de l’enfant. Le Département rappelle que « la protection de l’enfance et la lutte contre les violences intrafamiliales constituent une responsabilité collective. Et si nous voulons être à la hauteur de cette responsabilité, nous devons continuer à travailler ensemble, à croiser nos expertises, à partager nos pratiques, à coordonner nos actions ».
Engagée dans la détection et la prévention des situations à risque, la Collectivité s’appuie notamment sur les Intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie, qui ont réalisé près de 5 000 entretiens en 2024 avec des victimes ou leurs proches. Le Département participe également au Pack Nouveau Départ, un dispositif d’accompagnement des personnes touchées par les violences intrafamiliales, dont 51 victimes ont bénéficié depuis le lancement de l’expérimentation.
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