Le cyclone Garance frappe encore La Réunion et laisse derrière lui un paysage dévasté, en particulier pour le secteur agricole. “Les agricultrices et agriculteurs de La Réunion subissent de lourdes pertes : cultures dévastées, infrastructures détruites et impact économique majeur sur l’ensemble de la filière agricole”, alertent les Jeunes Agriculteurs Réunion dans un communiqué.
Face à cette catastrophe, le syndicat agricole a adressé une demande officielle au préfet de La Réunion, sollicitant une “reconnaissance en urgence de l’état de calamité agricole, afin que les indemnisations puissent être déclenchées sans délai”. Un premier pas essentiel pour les exploitations qui peinent à évaluer l’ampleur des dégâts et envisagent déjà un avenir incertain.
Des procédures à alléger et une anticipation nécessaire des matériaux
Le courrier adressé au préfet insiste également sur la nécessité de simplifier et d’accélérer les démarches administratives. “Nous demandons également à ce que les procédures administratives soient allégées et accélérées pour éviter des délais qui pourraient mettre en péril la pérennité de nombreuses exploitations”, souligne Guillaume Sellier, président des Jeunes Agriculteurs Réunion.
Par ailleurs, le syndicat agricole met en garde contre un écueil déjà rencontré lors de précédents cyclones : la pénurie de matériel essentiel à la remise en état des exploitations. “Une anticipation des besoins en matériaux de reconstruction (bâches, piquets, filets brise-vent, serres, clôtures, etc.) est indispensable afin d’éviter les blocages qui freinent la relance de l’activité agricole”, rappelle le communiqué.
Le secteur agricole réunionnais subit une nouvelle épreuve, et les professionnels appellent à un soutien sans faille des pouvoirs publics et de la population. “Nous appelons également à la solidarité de tous pour soutenir nos agriculteurs, piliers de notre souveraineté alimentaire, qui traversent une nouvelle épreuve difficile”, déclarent les Jeunes Agriculteurs Réunion.
L’organisation promet de rester mobilisée et d’informer régulièrement les exploitants sur les dispositifs d’aide qui seront mis en place. L’urgence est là : sans réponse rapide et sans moyens concrets, de nombreuses exploitations risquent de ne jamais se relever.
Memento.fr
0 COMMENTAIRE(S)