La reconnaissance par le tribunal administratif de Paris de "négligences fautives" de l'Etat dans le dossier du chlordécone, utilisé comme pesticide dans les Antilles, représente une avancée décisive pour les personnes touchées par la pollution, même si les demandes d'indemnisation des plaignants pour préjudice d'anxiété ont été rejetées. "Les services de l'Etat ont commis des négligences fautives en permettant la vente d'une même spécialité antiparasitaire contenant 5% de chlordécone", sous divers noms, et "en autorisant la poursuite des ventes au-delà des délais légalement prévus en cas de retrait de l'homologation", selon cette décision rendue. Le chlordécone, un pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu'en 1993...
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