

Sophie Arzal, conseillère départementale et élue municipale d’opposition, a annoncé sa candidature à la mairie de La Plaine-des-Palmistes pour les élections de mars 2026. Devant un public composé de soutiens et d’habitants, elle a présenté sa liste baptisée La Plaine des Possibles, fondée sur une mission de « réparation, de construction et de co-création » pour répondre aux enjeux actuels, notamment la transition écologique et la justice territoriale.
Candidate malheureuse en 2020 — battue à 143 voix près — Sophie Arzal revient avec une équipe renouvelée, issue de la société civile. Elle dit vouloir mener une politique fondée sur le bon sens, la transparence et le respect. « Être maire, ce n’est pas un titre. C’est une responsabilité. C’est une mission », a-t-elle déclaré, soulignant sa volonté de replacer l’écoute et l’action collective au centre de la gouvernance locale.
L’élue d’opposition critique la gestion actuelle de la commune, qu’elle accuse d’avoir négligé « les besoins fondamentaux de la population ». Elle dénonce des investissements jugés peu utiles, tandis que certaines écoles seraient « laissées à l’abandon ». Elle reproche également au maire sortant d’avoir « bradé » le patrimoine foncier communal, affirmant qu’il aurait « confondu gestion publique et business privé ». Selon elle, le progrès ne se mesure pas en prestige mais en « utilité concrète, en qualité de vie, en cohésion sociale ».
Sa démarche repose sur une nouvelle gouvernance qu’elle souhaite placer sous le signe de « l’utilité et de la cohérence ». Son mot d’ordre : « revenir à l’essentiel pour mieux innover ». Parmi ses priorités figurent la sécurité, la revalorisation de l’économie locale — en soutenant artisans, agriculteurs et tourisme vert —, l’amélioration des services publics, ainsi qu’une politique environnementale ambitieuse. « Chaque euro investi doit être un euro utile. Chaque projet doit être pensé pour durer, pour servir, pour rassembler », a-t-elle insisté.
Sophie Arzal propose plusieurs actions concrètes, comme la rénovation des écoles pour qu’elles soient « enfin dignes et modernes », le renforcement de la police municipale, la création d’un Conseil des Sages et d’une Maison des Jeunes, ou encore la mise en place d’une « Ti’ Navette » pour relier les quartiers et soutenir la mobilité locale.
La candidate appelle enfin les Palmiplainois à s’engager à ses côtés autour d’un « projet ambitieux, réaliste et profondément humain ».
memento.fr


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