La situation sanitaire liée au chikungunya continue d’être étroitement surveillée à Mayotte, où le virus circule depuis plusieurs mois. Un nouveau point d’information fait état d’une progression maîtrisée mais toujours active de l’épidémie, appelant à maintenir un haut niveau de vigilance individuelle et collective.
Les autorités sanitaires indiquent que “ce bulletin d’information permet de suivre l’évolution de la situation sanitaire liée au chikungunya depuis l’introduction du virus à Mayotte”, selon le communiqué. À la date du 26 décembre, le nombre total de cas recensés s’élève à “1 262 cas depuis le début de l’année 2025”, tandis que “41 hospitalisations ont été enregistrées” et qu’“aucun décès n’est à déplorer”, selon l'ARS Mayotte.
Les actions de lutte antivectorielle se poursuivent activement sur le territoire. Les services compétents ont procédé au traitement et à la sensibilisation de “781 domiciles”, parallèlement au recensement de “1 260 gîtes larvaires”, dont “314 gîtes positifs, c’est-à-dire contenant des larves de moustiques et des nymphes”. Ces chiffres confirment l’importance de la mobilisation contre les eaux stagnantes, principal facteur de prolifération du moustique vecteur.
Les autorités rappellent également les gestes essentiels de prévention. Il est recommandé de “se protéger des piqûres de moustiques à l’aide de répulsifs et de moustiquaires” et d’“éviter la prolifération des moustiques en éliminant toute eau stagnante”, selon la déclaration. Ces mesures restent le socle de la lutte contre la transmission du virus.
Sur le terrain, les équipes de lutte antivectorielle de l’Agence régionale de santé interviennent dans plusieurs communes afin de renforcer les actions de prévention. Elles se rendront notamment à Doujani, Tsingoni, Mamoudzou, Bandraboua, Sada, Koungou, Bandrélé, Acoua et Poroani, “dans le cadre des opérations de démoustication et de sensibilisation”, selon le communiqué dont le Mémento a reçu copie.
Les autorités sanitaires alertent par ailleurs les voyageurs à destination ou en provenance de la zone océan Indien. Elles rappellent qu’“une épidémie de chikungunya circule dans la région” et appellent chacun à “se protéger des piqûres de moustiques pendant le séjour et au retour”, selon la déclaration. En cas de symptômes évocateurs, tels qu’une fièvre brutale ou des douleurs articulaires, il est fortement conseillé de consulter un médecin et de continuer à se protéger afin d’éviter toute transmission à l’entourage.
À travers ces rappels et ces actions de terrain, les autorités entendent limiter la diffusion du virus à Mayotte et renforcer la responsabilité collective face à une maladie dont la prévention repose avant tout sur des gestes simples mais essentiels.
Memento.fr
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