Dans le petit local de la CGT Guadeloupe, à Capesterre-Belle-Eau (sud-est), Jean-Marie Normertin pèse ses mots pour présenter à une dizaine d'ouvriers de la banane l'association Phyto-Victimes, censée accompagner les demandes d'indemnisations des victimes du chlordécone. "Cette association fait un travail assez important pour faire reconnaître les maladies professionnelles. Les aider, c'est nous aider aussi. Il faut établir une liste de travailleurs contaminés", plaide, en français comme en créole, le secrétaire général du syndicat sur l'île...
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