Samedi 27 septembre, c’est dans le cadre du Jardin de Maniron que Vincent Defaud a officiellement présenté sa candidature à la mairie de L’Étang-Salé pour les élections municipales de mars 2026. Il était entouré de plusieurs soutiens politiques, parmi lesquels Claude Hoarau, ancien député-maire de Saint-Louis, Perceval Gaillard, député de la 7e circonscription (LFI, Résistance Égalité 974), la sénatrice Evelyne Corbière Naminzo et Huguette Bello, présidente du Conseil régional, du PLR et de l’Union des Forces Progressistes de La Réunion.
Militant de longue date, Vincent Defaud a réaffirmé son ancrage à gauche et son opposition aux extrêmes : « Nous devons faire barrage à l’extrême droite, et à la droite extrême. Notre société réunionnaise ne peut virer vers ces extrêmes ». Huguette Bello a salué son engagement en soulignant : « La commune est le cœur battant de la République, avec des actes concrets qui changent directement la vie des gens ».
Élu municipal de 2007 à 2020, il s’est illustré dans des combats liés à la protection des pétrels, à la transition énergétique, à l’agriculture biologique ou encore contre l’errance animale. « La forêt, c’est là où je me ressource, c’est là que je respire », a-t-il confié en rappelant son attachement à L’Étang-Salé. Présent lors du lancement de campagne, le député Perceval Gaillard a mis en avant les enjeux environnementaux : « Nos sols réunionnais ont déjà deux fois plus de glyphosate qu’en Hexagone. Notre île a déjà été empoisonnée. Il faut se battre car il y a urgence ».
La candidature se structure autour de plusieurs axes : protection de la forêt et du littoral, projet ferroviaire pour améliorer la mobilité, régulation des logements saisonniers, introduction de produits bio dans les cantines scolaires via une régie municipale agricole, lutte contre la malbouffe et opposition à l’importation de sable blanc d’Égypte pour préserver le sable noir volcanique de la plage de L’Étang-Salé.
Vincent Defaud a conclu en affirmant : « J’aime L’Étang-Salé. Je veux qu’il reste L’Étang-Salé », appelant à une mobilisation citoyenne pour défendre l’identité et l’avenir écologique de la commune. « Être tête de liste, ce n’est pas un honneur personnel, c’est une mission collective », a-t-il insisté.
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