Une décision inédite menace la pérennité des cliniques et hôpitaux privés ainsi que du secteur libéral Le financement des établissements de santé en 2024 repose sur une discrimination flagrante et injustifiée :
Cette politique nie gravement le rôle crucial de l’hospitalisation privée dans l’accès aux soins pour la population. À La Réunion, où l’hospitalisation privée est essentielle, cette politique tarifaire menace l'avenir des services locaux, mettant en péril la santé des Français et la viabilité de l'offre de soins. Face à cette situation inédite, une réaction inédite s'impose : les cliniques privées cesseront toutes leurs activités à partir du 3 juin 2024. Impact de l'offre privée et libérale en France et à La Réunion
France :
Réunion :
Les cliniques privées accueillent tous les patients, y compris ceux avec diverses pathologies et bénéficiaires de l'assurance complémentaire santé solidaire (CSS, ex-CMU). Les professionnels de santé des établissements privés et publics sont formés de la même manière et méritent une reconnaissance équivalente. Les médecins libéraux participent largement à la permanence des soins, souvent sans rémunération ni reconnaissance des ARS.
À La Réunion, le secteur privé garantit :
Sous-financement et tarifs différenciés : une décennie d’inégalité
En dix ans, les tarifs ont augmenté de 9 points dans le privé contre 20 points dans le public.
Pour rappel, avant la dernière campagne tarifaire, un différentiel de 20 % en MCO, 30 à 35 % en SMR, et jusqu’à 300 % en psychiatrie existe déjà.
En 2023, pour la première fois, le secteur hospitalier privé a enregistré un déficit, avec près de 40 % des établissements en pertes d’exploitation. En 2024, 60 % des établissements seront déficitaires, avec une inflation non financée estimée à 510 millions d’euros. La fermeture des cliniques et hôpitaux privés pourrait coûter entre 4 et 5 milliards d’euros par an. Les financements des établissements privés dépendent à 90 % des décisions gouvernementales.
Conséquences de la réforme
La politique tarifaire discriminante aggrave la situation critique des établissements de santé privés et du secteur libéral, accentuant l’iniquité salariale et les problématiques d’attractivité. À La Réunion, l’écart salarial entre le public et le privé atteint 53 % en raison de la sur-rémunération dans le secteur public, alors qu'en Métropole l'écart est de 14%. Cette politique de santé met en péril la médecine libérale, aggravant la désertification médicale et fragilisant l’ensemble du secteur privé et la couverture des territoires.
Répercussions sur le système de soins
Les conséquences incluent :
Arrêt total des activités dès le 3 juin 2024
Les cliniques privées suspendront toutes leurs activités à partir du 3 juin, à l'exception de la dialyse. Cette suspension concerne :
Cette mobilisation vise à préserver durablement l’accès aux soins et le libre-choix des patients.
Les revendications
"Défendons l’hospitalisation privée pour garantir l’accès aux soins des Français ! Chers patients, Nous vous adressons un appel urgent pour la préservation de votre système de santé. Le gouvernement a gravement pénalisé l’hospitalisation privée en refusant de lui donner les moyens nécessaires pour 2024, malgré une inflation record. Cette décision marque une discrimination envers le secteur privé et ses professionnels de santé. En affaiblissant l’hospitalisation privée, c’est l’ensemble du système de santé qui est mis en danger. Ensemble, défendons notre droit à des soins de qualité, accessibles à tous. Merci de votre soutien !"
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