Il faut "rétablir le pilotage de la lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane auprès du président de la République ou du Premier ministre", selon un rapport parlementaire, publié mercredi, qui met en lumière les graves conséquences économiques et sanitaires pour la population locale d'un "fléau difficile à éradiquer". Mené sous la présidence de Lénaïck Adam, député LREM de Guyane, et du rapporteur Gabriel Serville, président de l'Assemblée de Guyane (PCF), le rapport souligne le coût élevé du phénomène pour l'économie guyanaise : "selon la Fédération des opérateurs miniers de Guyane, l'orpaillage illégal détournerait du PIB guyanais environ 750 millions d'euros" chaque année, perte occasionnée par l'extraction illégale de "10 à 12 tonnes d'or" par an...
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