À la suite du courrier adressé par le Premier ministre aux cinq députés ultramarins du groupe Socialistes et apparentés, une réunion s’est tenue le 28 octobre 2025 avec les ministres des Comptes publics et des Outre-mer, en présence des parlementaires ultramarins et des membres de la délégation dédiée.
Le député de La Réunion Philippe Naillet indique que les élus ont « unanimement exigé que les dispositifs nécessaires au soutien de notre tissu social et économique demeurent dans leur forme actuelle ». Ils ont rappelé la fragilité structurelle des économies ultramarines et l’importance de mécanismes tels que la LODEOM et le dispositif d’investissement productif (RAFIP), jugés « indispensables » pour soutenir l’activité et l’emploi local.
Le parlementaire déplore que « la copie du gouvernement soit mauvaise » et souligne qu’aucune révision de ces mesures « ne pourra se faire sans concertation approfondie avec les responsables politiques et les acteurs économiques des territoires ». Il appelle également à la transmission rapide des études d’impact promises par le Premier ministre, afin d’évaluer précisément les conséquences d’éventuelles réformes.
Tout en se disant prêt à « mieux cibler les dispositifs existants pour un développement économique au service des populations et des territoires », Philippe Naillet affirme que « la contribution à l’effort budgétaire ne se fera ni sous la contrainte ni sous le chantage ». Le député rappelle que les élus ultramarins ont déjà obtenu un premier succès en commission des finances et en commission des affaires sociales, où ils ont « empêché le coup de rabot de 750 millions d’euros sur les dispositifs LODEOM et RAFIP ».
Il conclut en réaffirmant sa détermination : « Nous poursuivrons le combat en séance publique dans les prochains jours. »


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