Les services de l’État ont été alertés le 17 novembre 2025 d’une mortalité anormale de volailles dans une basse-cour du Tampon. Conformément aux protocoles appliqués en cas de suspicion de maladie aviaire, des mesures immédiates ont été engagées et des prélèvements ont été effectués pour analyse par le laboratoire de l’ANSES.
Les résultats ont confirmé « l’absence du virus de l’Influenza aviaire » mais « la présence du virus de la maladie de Newcastle ». À la suite de cette confirmation, les volailles du site ont été euthanasiées et les opérations de nettoyage et de désinfection ont été réalisées. Une zone de protection de 3 km, une zone de surveillance de 10 km et une zone réglementée complémentaire à l’échelle de l’île ont été définies par arrêté préfectoral.
Dans ces périmètres, plusieurs mesures s’appliquent : déclaration obligatoire pour tous les détenteurs de volailles, visites vétérinaires possibles à la demande de la DAAF, « interdiction de tout mouvement d’oiseaux domestiques ou de faune sauvage […] sauf dérogation », signalement immédiat de toute mortalité ou symptômes évocateurs, renforcement de la biosécurité, limitation des rassemblements liés à l’élevage et « interdiction de lâcher de gibier à plumes ».
À l’échelle départementale, le préfet interdit temporairement les rassemblements d’oiseaux dans les foires, marchés, expositions et gallodromes afin d’éviter toute diffusion du virus. Il rappelle également que la vaccination contre la maladie de Newcastle est obligatoire pour toutes les espèces sensibles, conformément à l’arrêté préfectoral de 1995.
Les autorités appellent les professionnels comme les particuliers à la vigilance et au respect strict des prescriptions, en soulignant que le non-respect de l’arrêté ou le refus de contrôles est pénalement sanctionnable. Toute mortalité suspecte doit être signalée à un vétérinaire sanitaire ou à la DAAF (pspae.daaf974@agriculture.gouv.fr ou 02 62 30 89 89 ou, le soir et le week-end, à la préfecture au 02 62 40 77 77) , et la découverte d’oiseaux sauvages morts doit être transmise au réseau SAGIR, sans manipulation des carcasses. (sagir@ofb.gouv.fr)
Enfin, les services de l’État rappellent que « la consommation de viande et œufs […] ne présente aucun risque pour l’homme ».
memento.fr
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