À l’approche des fêtes de fin d’année, les marchés se remplissent de fruits locaux, mais leur transport vers l’Europe reste strictement encadré. La Réunion constitue un espace phytosanitaire distinct du territoire continental européen et se protège des organismes nuisibles provenant de l’extérieur. De la même manière, l’Union européenne applique des règles destinées à éviter l’introduction de ravageurs issus d’autres régions.
Certains fruits — letchis, fruits de la passion, avocats ou papayes — peuvent voyager ou être envoyés, à condition d’être accompagnés d’un certificat phytosanitaire. Depuis le 1er mars 2022, les démarches liées à l’exportation de fruits et légumes dans les bagages des voyageurs sont entièrement dématérialisées. Les voyageurs peuvent télécharger un formulaire récapitulant les consignes à respecter pour le transport de ces produits.
D’autres végétaux sont en revanche strictement interdits dans les bagages ou les colis. En raison de la présence d’organismes nuisibles comme la mouche orientale des fruits, la réglementation européenne prohibe le transport de mangues, d’agrumes — y compris les combavas — ainsi que de poivrons et de piments. Une exception existe pour les mangues traitées par des opérateurs agréés par la DAAF, qui peuvent être achetées pour envoi en colis ou intégrées aux bagages dans certaines conditions spécifiques, notamment en zone hors taxe ou en colis scellés destinés à l’enregistrement.
À l’inverse, certains produits ne nécessitent aucune déclaration ni formalité : les bananes, ananas, noix de coco, durians et dattes peuvent être transportés librement et sans limitation de quantité.
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