Le passage du cyclone Garance le 28 février 2025 a laissé des traces profondes sur l’ensemble de La Réunion. Entre infrastructures détruites, habitations endommagées et un quotidien bouleversé pour de nombreux habitants, les conséquences de cet épisode cyclonique sont considérables. Pourtant, l’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle publié au Journal Officiel le 7 mars ne fait pas l’unanimité.
“Cyrille Melchior, président du Conseil Départemental, conteste la distinction opérée dans ce texte qui reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour les 24 communes de l’île, mais ne considère que Sainte-Marie et Sainte-Rose pour le phénomène de ‘vents cycloniques’, tandis que 22 autres communes sont uniquement classées en ‘inondations et coulées de boue’, excluant ainsi Saint-Pierre et Saint-Philippe”.
Selon lui, cette classification ne correspond pas à la réalité des dégâts observés sur le terrain. “De nombreuses communes que nous avons visitées avec le Préfet et le Ministre des Outre-mer, notamment dans l’Est de l’île, ont enduré des vents dépassant les 200 km/h, entraînant des destructions majeures”.
Ce choix administratif a des conséquences directes pour les sinistrés, puisque “ne pas reconnaître l’ensemble des communes pour les ‘vents cycloniques’ dans l’arrêté actuel crée une inégalité de traitement et complique l’accès aux indemnisations pour les sinistrés concernés”.
Face à cette situation, Cyrille Melchior appelle l’État à revoir sa copie : “En tant que Président du Conseil Départemental de La Réunion, je demande une révision urgente de cet arrêté afin d’intégrer toutes les communes affectées par les vents cycloniques”. Une requête qui vise à garantir une réparation équitable des préjudices subis par les Réunionnais.
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