Réunions publiques au compte-gouttes, rues vides d'affiches et candidats fatalistes, la campagne pour les élections législatives du 19 janvier, réduite à la seule majorité présidentielle, déchaîne peu les passions dans l'archipel des Comores. L'opposition a refusé de participer au scrutin faute d'avoir obtenu du gouvernement les garanties qu'elle juge nécessaires pour qu'il soit "transparent, libre et démcoratique". Chef de l'Etat de 1999 à 2006, réélu en 2016, l'ex-colonel putschiste Azali Assoumani a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 24 mars dernier, crédité par la Commission électorale de 59,09% des suffrages...
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