La circulation du virus du chikungunya s’intensifie à La Réunion. Entre le 24 février et le 2 mars 2025, 1 766 nouveaux cas ont été enregistrés sur l’île, soit une augmentation de 18 % par rapport à la semaine précédente. Face à cette progression, les autorités sanitaires rappellent l’importance de la lutte contre les moustiques, en particulier l’élimination des gîtes larvaires.
Depuis août 2024, 72 % des cas se concentrent dans les communes du Sud, qui restent les plus impactées par l’épidémie. Toutefois, une hausse notable est également observée dans d’autres régions. Ainsi, Saint-Denis enregistre 74 nouveaux cas, tandis que Saint-Leu (160 cas) et Saint-Paul (174 cas) témoignent d’une recrudescence dans l’Ouest.
Les spécialistes s’interrogent sur les conséquences possibles du cyclone Garance, dont le passage récent pourrait favoriser la prolifération des moustiques en raison des nombreuses zones d’eau stagnante laissées dans son sillage. “Les éventuels effets du passage du cyclone Garance sur la circulation du virus pourraient être visibles au cours des prochaines semaines.”
Des chiffres en constante progression
Depuis août 2024, 5 184 cas de chikungunya ont été signalés sur l’île, et rien que depuis le début de l’année 2025, 5 041 cas ont déjà été recensés. Ces chiffres inquiétants rappellent la nécessité d’un engagement collectif pour freiner l’épidémie.
Les autorités sanitaires appellent donc la population à redoubler de vigilance en éliminant les gîtes larvaires, en utilisant des répulsifs et en protégeant les habitations par des moustiquaires et autres dispositifs adaptés. Dans un contexte où le chikungunya continue de gagner du terrain, la mobilisation de chacun reste essentielle pour contenir l’épidémie.
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