A l'arrivée de sa fourgonnette, le sol ocre de l'exploitation d'Ali Ambody s'est recouvert de poussière. Ici, les bananeraies n'ont quasiment pas vu d'eau depuis des semaines et les branches mortes, jetées à leurs pieds, peinent à garder un peu d'humidité. "Toutes les cultures souffrent", regrette le président du syndicat des éleveurs de Mayotte installé à Ouangani, au centre de l'île. "Tout le monde devrait commencer à cultiver le manioc mais personne n'ose planter. Et je crains qu'on n'ait pas de mangues cette année"...
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