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pour un accès intégral au site et à nos servicesLe privilège de la fiscalité
Les politiques prétendent se refuser à augmenter les impôts, mais par le jeu d’astuces tordues, sous forme de taxes, impositions nouvelles, contributions obligatoires toutes plus « solidaires » les unes que les autres, il apparaît que pression et charges fiscales ne cessent de s’alourdir aux dépens de nos capacités à seulement les acquitter.
L’un des moyens mis en œuvre consiste à baisser les seuils, mais pas les taux d’imposition. Mécaniquement, cela augmente le nombre d’impôts ainsi que les montants puisqu’il existe un élargissement de l’assiette imposable qui, de fait, engendre collectes et rentrées supplémentaires ; il s’agit donc bien d’une augmentation d’impôt. Autre méthode, faire croire que le taux n’augmente pas, car il suit l’inflation. Sauf que dans le même temps, les cotisations sur les revenus, eux, augmentent mécaniquement, mise à part l’exception permanente de la rente des politiques ; on se souvient encore de l’augmentation en misouk que se sont octroyée les députés et sénateurs. La disette concerne rarement les acteurs de la législation budgétaire. Encore une astuce bien pensée par ces calculateurs bien entraînés, créer de faux budgets pour avoir virtuellement plus d’argent qu’ils n’ont en réalité en caisse. Lorsqu’on vous bassine à coups d’enveloppes, de budgets ou de coûts pour l’État… la plupart du temps...
Georges-Guillaume Louapre-Pottier
Rédacteur en chef
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